Acharnement thérapeutique ou obstination déraisonnable : où ça commence, qui décide, que dit la loi ?

Débat public organisé par le Centre national de la fin de vie et des soins palliatifs et l'espace éthique des Hauts-de-France

Le terme d'acharnement thérapeutique utilisé jusqu'à présent dans la langue courante a été remplacé par le législateur par celui d'obstination déraisonnable.  Les deux termes sont-ils vraiment équivalents ? Nombreux sont ceux qui, sur le terrain, se posent la question.

Par ailleurs, plusieurs histoires ont défrayé récemment la chronique judiciaire ; certaines familles refusant le constat d'obstination déraisonnable posé par les équipes soignantes se sont opposées à la limitation des traitements envisagée pour leur proche : enfant, conjoint ou parent. A l'inverse, des patients (ou leurs proches) demandent parfois que des traitements soient arrêtés et veulent être accompagnés à mourir alors que les équipes soignantes pensent qu'il est trop tôt pour renoncer.

A qui appartient in fine la décision dans ces situations : au patient ? à ses proches ? aux professionnels ? ou encore au juge ? Que dit la loi à cet égard et que nous enseigne l'évolution récente de la jurisprudence ?

Le débat avec les citoyens sera animé par Eric Favereau, journaliste. Il se tiendra notamment en présence de Véronique Fournier, présidente du CNSPFV et de Robin Cremer, de l'espace de réflexion éthique des Hauts-de-France