La confiance, un contrat ? La singularité est-elle soluble dans les dispositifs ?
La confiance, un contrat ? La singularité est-elle soluble dans les dispositifs ?
Comment le médecin peut-il encore susciter dans le lien une confiance sans se soumettre totalement à l’aspect de plus en plus protocolaire de l’hôpital ?
L’information à tout prix, le consentement, l’injonction à l’autonomie suscitent des dispositifs pour les rendre possibles, mais aussi pour les tracer et les évaluer.
N'y-a-t-il pas une incompatibilité entre les aspects précis, déterminés de tous ces protocoles et dispositifs et l'intersubjectivité propre à la relation médecin-malade ? Une confiance encadrée par la loi ne risque-t-elle pas de n'être qu'une confiance technique, pratique, quasiment débarrassée de la subjectivité et de ses aléas ?
Abir CHAHINE est Médecin au service de santé au travail du CHRU de Lille et titulaire d’un Master en philosophie
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