Le Conseil national de l’Ordre des médecins a publié sa quatrième édition des atlas régionaux de la démographie médicale
Source : Conseil national de l'Ordre des médecins
Les enseignements principaux des Atlas régionaux
D’un point de vue plus global, cette nouvelle édition confirme la tendance des travaux précédents, notamment en ce qui concerne l’augmentation du nombre de médecins retraités et la féminisation des jeunes générations de moins de 40 ans, avec des disparités fortes entre les régions. On relève par ailleurs des données encourageantes : le taux d’installation en libéral après 5 ans d’inscription à l’Ordre se maintient autour de 40-45 %, et les installations en ophtalmologie et psychiatrie, spécialités en souffrance, connaissent une augmentation significative.
En résumé :
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Si la France n’a jamais dénombré autant de médecins, une part importante d’entre eux est aujourd’hui retraitée. A titre d’exemple, l’Aquitaine, l’Île de France et PACA comptent plus d’un quart de retraités, ils ne sont en revanche que 18.8% en Franche Comté.
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La population médicale est vieillissante, notamment en Corse, dans la région Centre et en Ile de France (respectivement 32,5, 28,7 et 29,5% de plus de 60 ans) ; néanmoins dans le Nord-Pas de Calais, dans les Pays de la Loire et en Bretagne, les flux de médecins entrants couvrent les flux de médecins sortants.
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La féminisation des jeunes générations de médecins impacte la démographie médicale régionale de façon contrastée : certaines régions, y compris parmi les plus rurales comme la Franche-Comté, se féminisent plus vite. La part des femmes chez les médecins de moins de 45 ans est également importante (plus de 60%) en Île de France, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, Pays de la Loire-Bretagne. Par ailleurs, on dénote une arrivée massive de femmes en médecine générale libérale mixte, y compris en zones rurales : si la moyenne nationale est de 60,2% de femmes, la région Midi-Pyrénées en compte 70,2% (et 83,3% en Aveyron), Franche Comté 69,6%, et la Corse seulement 36,4%.
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Si le nombre de médecins en activité régulière (non retraités et non remplaçants) baisse sur l’ensemble du territoire, et de manière préoccupante dans certaines régions comme la Bourgogne et l’Île de France, certains départements, notamment ceux qui comptent un CHU, voient leur nombre de médecins augmenter (Ille et Vilaine, Indre et Loire, par exemple).
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